Grand Parc Garonne

Le projet urbain Grand Parc Garonne s'étend sur 32 kilomètres de linéaire fluvial. Il concerne sept communes (Toulouse, Blagnac, Beauzelle, Fenouillet, Seilh, Gagnac-sur-Garonne et Saint-Jory), et s'étend sur 3 000 hectares. Il vise à restaurer les bords du fleuve pour faire de la Garonne le lien fédérateur de la Métropole. 

4 objectifs

  • préserver et valoriser le patrimoine naturel 
  • développer les cheminements piétons et cyclistes 
  • renforcer les usages liés à l'eau
  • développer de nouveaux espaces de culture et de convivialité

3 grands espaces

Plusieurs opérations d'aménagement sont menées depuis 2015. Elles s'orchestrent autour de trois grands espaces.

Le Grand Parc Garonne et l'Ile du Ramier

Le Grand Parc Garonne et l'Ile du Ramier

Le Grand Parc Garonne et l'Ile du Ramier

Garonne aval : préservation et valorisation de la nature

Accessibles aux piétons et aux vélos, plusieurs espaces de nature et divers cheminements pour piétons et vélos ont été créés sur les communes de Gagnac-sur-Garonne, Seilh, et sur la zone naturelle des Quinze Sols à Blagnac et Beauzelle

Un nouvel espace nature et loisirs verra prochainement le jour sur la commune de Fenouillet.

Toulouse centre : restauration des quais historiques

Les ports de la Daurade et Viguerie ainsi que les quais historiques et murs-digues "Saget" de Toulouse - datant du XVIIIe siècle - ont été restaurés sur les deux rives du fleuve.

L'île du Ramier : transformation urbaine face aux défis écologiques actuels

Le transfert du Parc des expositions, en 2020, a ouvert des perspectives de reconquête d'un vaste poumon vert au cœur de la métropole. Pour transformer l'île en un parc urbain dédié à la nature, à la culture et aux loisirs, une concertation a été engagée depuis 2017.

Les premières réalisations de 2017 à 2020

Au nord de l'île, les premiers aménagements préfigurent la transformation future :
  • Aménagement de l'espace public autour de l'écluse Saint-Michel avec un belvédère sur le fleuve
  • Démolition des anciennes discothèques et création d'un théâtre de verdure à l'entrée nord de l'île
  • Relocalisation des terrains de tennis couverts de la pointe nord de l'île, sur l'Ilot de Banlève afin de libérer un nouvel espace public en belvédère sur le fleuve
  • Création de la passerelle de Banlève pour relier les berges de l'îlot Banlève et de l'île du Grand Ramier
Au sud de l'île, ouvert à tous depuis octobre 2019, le parc de la Poudrerie du Ramier

C'est l'un des 162 jardins publics de Toulouse, tourné vers les enjeux du XXIe siècle.

Cet espace vert public de 2 hectares propose des jardins partagés, un espace d'échanges de pratiques agroécologiques, des jeux pour les enfants et une "halte gourmande", définis à la suite de la concertation menée en 2017, suivie de 3 ateliers spécifiques à la Poudrerie.

Sur les berges de la Garonne

Depuis 2019, une voie verte piéton et vélo, de 2,8 km, connecte en pied de digue la Prairie des Filtres au nord et le Campus Santé du Futur au sud.

Les actions en cours : déconstruction de l’ancien Parc des Expositions et création de deux grandes passerelles

Cette opération de démolition de 5 halls est la première de la feuille de route 2020-2030 Économie Circulaire, avec le réemploi de nombreux matériaux au profit notamment d’autres chantiers de la Métropole toulousaine. Une étape essentielle vers la création d'un vaste espace de nature au nord de l'île du Ramier.

Deux grandes passerelles du Ramier côté Empalot et côté Saint-Cyprien sont en construction depuis 2022. D’ici 2024, elles formeront deux traits d’union au-dessus de la Garonne pour relier l’île « nature » à la ville.

Création d'un poumon vert

Le projet LIFE Green Heart de création d'un poumon vert sur l'île du Ramier a été retenu dans le programme européen Life pour l'environnement et le climat.

Sur 5 ans ce projet de recherche scientifique va déterminer comment la renaturation de plus de 10 hectares sur l'île du Ramier va contribuer à diminuer l'effet d'îlot de chaleur urbain, sur l'île et les quartiers riverains.

Un projet global d'aménagement

La transformation de l’île du Ramier porte sur la désartificialisation et la végétalisation d’une grande partie de l’île, occupée par l’ancien parc des expositions et de nombreux parkings, pour créer un vaste poumon vert accessible à tous.

C'est un projet global, issu d'une concertation continue, s’articulant autour de trois axes structurants : 

la nature
  • Préservation du patrimoine végétal existant sur l’île, en concentrant les aménagements principalement sur les espaces déjà artificialisés de l’île.
  • Renaturation de l’île pour développer le patrimoine végétal et renforcer les continuités écologiques. 
les  mobilités
  • Réduction des emprises de parkings
  • Développement d’un réseau dédié aux modes actifs
  • De nouvelles passerelles réservées aux piétons et cycles pour connecter directement l'île aux quartiers riverains, ainsi qu'au réseau structurant des transports en commun (métro, tramway, bus Linéo)
les activités
  • Maintien de l'offre existante de pratiques sportives et culturelles
  • De nouveaux espaces pour les sports urbains (skateparks en intérieur et extérieur) et les pratiques nautiques (ponton, rampe de mise à l’eau)
  • L’art et la culture prennent place sur l’île : conception artistique de l’aire de jeux pour enfants, kiosque à musique, parcours culturels (statues des années 30, œuvres contemporaines).

Les activités positionnées préférentiellement sur le nord et le centre de l'île, permettent de préserver les espaces les plus naturels (boisements des bords de fleuve, prairies et boisements au sud du Ramier...). 

Calendrier simplifié du projet : 

L'île du Ramier en chiffres
  • + de 5000 arbres plantés
  • 11 hectares renaturés
  • 4 grandes passerelles