
Le 8 mars au Quai des savoirs : Femme, scientifique et reconnue, c’est possible !
À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le Quai des Savoirs vous donne rendez-vous avec des femmes scientifiques. Venez (re)découvrir ces chercheuses, découvreuses, inventrices ou exploratrices qui ont subi l’effet Matilda. Prêt-e à aller à l’encontre des stéréotypes ?
Le 8 mars 2020, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le Quai des Savoirs* met en lumière les femmes scientifiques, contemporaines et historiques, dépossédées de leurs travaux de recherche. Cette minimisation systématique de la contribution des femmes à la recherche c’est l’effet Matilda.
Au programme
- rédaction de contenus Wikipédia sur les femmes scientifiques, de 13h30 à 18h - gratuit sur inscription
- parcours théâtralisé « À la découverte de femmes scientifiques remarquables au cœur de Toulouse », de 14h30 à 16h30- réservation obligatoire
- ateliers et jeux : Intelligence artificielle, "Qui est-ce", etc...
- multimédia : sélection de contenus sur les femmes scientifiques et l'égalité
- lecture avec Milan Presse, à 11h30 et 14h - gratuit (à partir de 7 ans)
- exposition de 8 portraits de femmes ayant subi l’effet Matilda
- babyfoot mixte
Ateliers
- Maths & couture, de 7 à 12 ans - à 14h et 16h - gratuit sur inscription à l'accueil du Quai
- Crée ton IA débranchée, à partir de 10 ans - à 14h et 16h - gratuit sur inscription à l'accueil
- Origami, à partir de 8 ans - en continu
- Géométrie en réalité virtuelle - en continu
- Les stéréotypes, à partir de 9 ans - en continu
L'effet Matilda
Si les femmes sont environ 50% à passer un baccalauréat scientifique, il n'y a que 35% de chercheuses et seulement 11% dans les hauts postes académiques. À peine 3% des prix Nobel scientifiques ont été attribués à des femmes depuis leur création en 1901.
L’une des explications est l’effet Matilda, nommé en 1993 par l’historienne des sciences, Margaret Rossiter, en référence à la militante féministe Matilda Joslyn Gage. Matilda avait remarqué, dès le 19e siècle, que les pensées intellectuelles des femmes étaient souvent attribuées à des hommes. L’effet Matilda désigne donc l'occultation, le déni, le vol ou la minimisation de la contribution des femmes à la recherche et à d'importantes découvertes, trop souvent attribuées à des collègues masculins.
* Partenaires de cette journée : le CNRS, l’Université Fédérale de Toulouse, le Club de la presse Occitanie et les associations Wikimédia France, Femmes & Sciences, Maths en scène et les Sans pagEs.