La métropole doit envoyer des messages forts vers les principales sources de pollution de l'air (transport individuel thermique d'une part (objets de ce post), chauffage individuel et industriels d'autre part (dans un second post))

Pour les transports, il s'agit de favoriser les transports non/moins émetteurs de pollution en leur donnant un avantage concurrentiel sur les "mauvais élèves", et ce en donnant une visibilité à moyen terme sur l'application des mesures:

- ZFE programmée sur 10 ans, avec un double périmètre (comme à Paris): périmètre 1, plus retsrictif, à l'intérieur du périphérique, et périmètre 2 en incluant la rocade arc en ciel. Les restrictions seraient de plus en plus strictes, progressivement dans les 2 périmètres, avec un décalage de (par exemple) 2 ans dans l'application de ces restrictions sur les 2 périmètres. 3 catégories de véhicules pourraient être précisés: ceux interdits 7/7, ceux interdits en semaine, et ceux qui ne présentent pas de restrictions. A la cible (2030), plus aucun véhicule thermique ne pourrait circuler dans aucun de ces 2 périmètres (la rocade arc en ciel et le périphérique seraient exclus des restrictions)

- Au sein des véhicules émetteurs, il s'agit aussi de récompenser les bons élèves: réserver le matin et le soir en semaine une voie du périphérique aux véhicules électriques/hybrides rechargeables ou avec au moins 2 personnes à l'intérieur.

- En "centre ville", piétonniser les axes "non structurants" (les transports en commun et riverains resteraient autorisés):

* Pont neuf + rue de Metz

* place Wilson et accès au capitole (accès autorisé aussi aux abonnés au parking souterrain)

* Pargaminière

* Place Saint Sernin

- Plus généralement, tous les axes routiers à l'intérieur du périphériques doivent être limités à 30 km/h sauf quelques axes pénétrants bien identifiés, qui seront tous équipés d'infrastructuures cyclables sécurisées avec des équipements qui empêcheront le stationnement ou l'arrêt sur ces infrastructures.

- Dès aujourd'hui, il est primordial de faire respecter les espaces réservés aux modes actifs et aux piétons: fin du stationnement des 2RM sur trottoir, verbalisation stricte des voitures garées sur trottoir, y compris dans le faubourgs ou dans les quartiers dit "prioritaires". Il ne doit pas y avoir de tolérance quel que soit le contexte. La mise en place de patrouilles cycliste de la police municipale qui serait chargée de relever les infractions permettrait d'être plus réactifs sur ce point.

- Toulouse doit travailler avec les acteurs de la mobilité pour développer son propre réseau de trottinette électrique en libre service, tout en capitalisant sur les expériences des autres villes par exemple, Paris met en place des stationnements dédiés en reconvertissant des places voitures en place trottinette.

- La mise en place d'un périmètre élargi sans voiture, un dimanche par mois serait un signe fort de la direction que souhaite prendre la ville de Toulouse

- La multiplication des vélos ne doit pas entraîner de conflit avec les piétons, cela implique de créer des infrastructures cyclables qui n'empiètent pas sur la place des piétons, quitte à supprimer de l'espace dédié aux autres modes de transport ou des places de stationnement.

- Les coupures urbaines créées par les axes automobiles (peripheriques/voies rapides...) doivent être traitées d'urgence pour qu'un trajet en mode actif sur un itineraire sécurisé soit systématiquement plus court en distance que son équivalent en voiture. Cet aspect doit être pris en compte dans tous les aménagements de la métropole